Miracle Mile

17 juillet 2017

Le film de Steve de Jarnatt réalisé en 1989 a été un flop à sa sortie, aussi bien aux États-Unis qu’en France. Il ressort en salles à Paris depuis le 30 juin 2017. Il s’agit d’un film de science-fiction mais de facture tout à fait inhabituelle, puisqu’il commence comme une comédie musicale et se termine en drame apocalyptique. Le héros, un anti-héros plutôt, reçoit un message téléphonique d’un inconnu, qui lui annonce qu’une catastrophe nucléaire va s’abattre sur Los Angeles. À partir de là, le film s’accélère. Dans une course d’enfer, pleine de suspens, le héros essaye d’échapper à la catastrophe, en emmenant avec lui sa bien-aimée, et fuir vers le pôle sud. Entre humour et scènes d’angoisse, le film progresse par bonds. Les protagonistes tournent en rond et se retrouvent toujours au même carrefour de Los Angeles, au Johnie’s Coffee Shop à quelques mètres du LACMA au cœur du quartier Miracle Mile (d’où le titre du film). Ce bar, typique de l’architecture Googie, longtemps fermé, qu’on a pu voir dans plusieurs films dont The Big Lebowski de Joel et Ethan Coen, a servi de QG à Bernie Sanders lors de la campagne présidentielle américaine en 2016. C’est là aussi, dans «The La Brea Tar Pits» (fosses de goudron) que viendra s’écraser l’hélicoptère qui devrait permettre à nos héros de fuir. S’en sortiront-ils ? S’agissait-il d’un bobard ? Ou est-ce l’apocalypse ? À chacun de se faire son film.

Miracle Mile, de Steve de Jarnatt, 1989 avec Anthony Edwards et Mare Winningham. Musique de Tangerine Dream.

Johnie's

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *